Mais revenons à Verdun. Après avoir visité la tombe de mon grand-père, on est allé au fort de Vaux, c’était là qu’était mort mon grand-père. On a visité le fort de Vaux, c’était impressionnant, ce bâtiment inquiétant qui avait l’air d’être en béton, avec plusieurs portes en fer. On est allé dans une tranchée, voir comment c’était. Ma mère a acheté des photos souvenir dans une petites enveloppe en carton, avec la face avant de l’enveloppe trouée qui laissait voir la première photo. C’était comme des cartes postales miniatures, elles étaient en noir et blanc.
Si on a fait tout cela dans l’ordre chronologique où je le décris ici, je ne m’en souviens plus, peut-être qu’on a d’abord visité le fort de Vaux, qu’ensuite on est allé à Douaumont, puis sur la tombe de mon grand-père, puis qu’on a regardé les trous d’obus dans la forêt. J’avais cinq ans, c’est loin, il y a plus de cinquante ans de cela. Mais à cinq ans on visitait les lieux de mémoire avec ses parents. C’est peut-être mieux que de l’apprendre brutalement en classe à l’âge de quatorze ans…
Si on a fait tout cela dans l’ordre chronologique où je le décris ici, je ne m’en souviens plus, peut-être qu’on a d’abord visité le fort de Vaux, qu’ensuite on est allé à Douaumont, puis sur la tombe de mon grand-père, puis qu’on a regardé les trous d’obus dans la forêt. J’avais cinq ans, c’est loin, il y a plus de cinquante ans de cela. Mais à cinq ans on visitait les lieux de mémoire avec ses parents. C’est peut-être mieux que de l’apprendre brutalement en classe à l’âge de quatorze ans…
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