mercredi, novembre 21, 2007

Chapitre 8 : La maison des vacances.

On est arrivé au fond d’une vallée, au bord d’une forêt, dans une maison qui était sur un terrain où il y avait deux maisons, au bord d’une rivière, je crois la Wormsa.

Dans la maison d’à coté, il y avait des enfants en vacances, mais c’était plutôt mon frère qui les fréquentait parce qu’ils étaient plus vieux que nous, et mon père parlait souvent au monsieur, qui était je crois un médecin en vacances. Mais mes souvenirs de cette maison, de la maison elle-même, sont vagues. Il me semble qu’il y avait un lit dans une alcôve, c’est peut-être là que je dormais, car quand il y avait de l’orage, je ne voyais pas les éclairs.

Juste en contrebas, il y avait ce ruisseau. On a passé le mois d’août là-bas. Je me souviens de trois jours de pluie terrible vers le 15 août. Quand on était en vacances, il pleuvait toujours aux alentours du 15 août. Et alors le ruisseau a gonflé. On a commencé à parler d’inondations dans le coin. On a du raconter des histoires atroces sur des inondations qui avaient eu lieu dans cette vallée. Et bien que la maison était sur la pente, donc, hors de portée du ruisseau, je n’avais qu’une hantise : L’inondation. Tant qu’il a plu, j’ai pleuré toute les nuits, j’appelais ma mère, » J’ai peur de l’inondation ! » Il y avait aussi des roulements de tonnerre, mais c’était l’eau du ruisseau dont j’avais peur, et pas du tonnerre. Ma mère me disait : « Il n’y a pas d’inondations ».


J’ai recherché cette maison à l’âge adulte, je crois que je l’ai plus ou moins retrouvée, mais aucune maison au bord de la Wormsa, ne ressemble vraiment au souvenir que j’en ai. J’ai campé aussi au bord du ruisseau, sur un camping qui est situé sur les pâtures où ma grand-mère donnait à manger aux chèvres. Là aussi, à un moment il s’est mis à pleuvoir, on n’était pas loin de ce fameux ruisseau, toujours le même, à une dizaine de mètres seulement, une tente de hollandais était entre nous et le ruisseau, mais j’avais encore peur. On a changé de camping assez rapidement, pour aller en plaine.

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